Quelques précisions utiles
- La déficience intellectuelle est, au sens de l’Organisation mondiale de la santé, « la capacité sensiblement réduite de comprendre une information nouvelle ou complexe et d’apprendre et d’appliquer de nouvelles compétences (trouble de l’intelligence).
Selon les sources Unapei (2015), dans 30% des cas, les causes de la déficience intellectuelle sont inconnues. Parmi celles identifiées, il a des facteurs biologiques, reliés à des conditions génétiques et à l’hérédité, des facteurs d’origine environnementale ou des complications liées à la naissance.- Le handicap intellectuel est la conséquence d’une déficience intellectuelle. D’origine génétique, congénitale ou accidentelle, le handicap intellectuel apparait à la naissance. Il peut être invisible et se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de décision … Ces difficultés demandent à être compensées par le biais d’un accompagnement humain, permanent et évolutif, adapté à l’état et à la situation de la personne.
Les personnes en situation de handicap intellectuel peuvent, en fonction de l’origine de la déficience et de son degré :- Etre capable de mémoriser et d’accomplir par apprentissage des tâches d’exécution même minutieuse et complexes, de s’intégrer dans une équipe et de respecter les règles.
- Présenter des difficultés de compréhension, de mémorisation, de communication, de maîtrise de la lecture et de l’écriture, d’expression et de communication.
- Rencontrer des difficultés d’adaptation au changement, et au rythme de travail de la société.
- Le handicap intellectuel est la conséquence d’une déficience intellectuelle. D’origine génétique, congénitale ou accidentelle, le handicap intellectuel apparait à la naissance. Il peut être invisible et se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de décision … Ces difficultés demandent à être compensées par le biais d’un accompagnement humain, permanent et évolutif, adapté à l’état et à la situation de la personne.
- Le trouble du spectre de l’autisme ou TSA ne relève pas d’une maladie mentale. Il regroupe un ensemble de troubles neurobiologiques qui apparaissent très tôt chez l’enfant et agissent sur le développement des personnes dites « autistes ».
Ils se caractérisent notamment par des dysfonctionnements dans les interactions sociales, la communication, les comportements et les activités. Ils peuvent être plus ou moins présents et même évoluer au fil du temps.
L’utilisation du mot « spectre » permet d’intégrer toute la diversité des troubles et de signifier l’évolution possible de la personne au sein de ce spectre, chaque personne autiste étant différente en ce qui concerne le langage, la perception, les émotions, les capacités motrices…
- La maladie psychique désigne un ensemble de troubles psychologiques, dont les origines peuvent être très différentes, entraînant des difficultés, des souffrances et des troubles du comportement.
- Le handicap psychique relève d’une limitation de la participation d’une personne à la vie sociale du fait de troubles psychiques graves qui perdurent et entraînent une gêne dans le quotidien.
Les troubles psychiques apparaissent souvent à l’âge adulte et n’affectent pas directement les capacités intellectuelles mais plutôt leur mise en œuvre. Ils se traduisent par des perturbations de la santé mentale tels que les troubles de l’humeur (dépression, trouble bipolaire), les troubles anxieux, les troubles obsessionnels compulsifs, les addictions, les troubles du comportement alimentaires, les troubles psychotiques, la schizophrénie.
Les chiffres clés
En France, on dénombre 3,5 millions de personnes handicapées dont 20 %, soit 700 000 personnes se trouvent en situation de handicap intellectuel.
Chaque année, entre 6 000 et 8 000 enfants naissent porteurs d’un handicap intellectuel.
(Unapei – juin 2015).
Le mouvement Unapei
L’Udapei 74 dépend au niveau national de l’Unapei.
La Charte pour la Dignité
La Charte pour la Dignité des personnes en situation de handicap intellectuel a été adoptée par le congrès de l’Unapei le 20 mai 1989.
Elle tend à garantir à la personne accueillie, l’exercice de ses droits et libertés par l’affirmation d’un certain nombre de droits et principes fondamentaux.
Elle a également vocation à prévenir tout risque de maltraitance.
Source UNAPEI – juin 2015